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Samedi 12/10/13

MANCHESTER

Départ aéroport de Toulouse-Blagnac vers midi. L'ambiance est à la joie et à la bonne humeur.
Les réservations des chambres d'hôtels, des vols et de la voiture ont été effectuées de France donc, aucune inquiétude de ce côté là. Par contre, nous n'avons que très peu d'infos sur l'organisation des concerts et des conditions techniques prévues.
Vol sans problème, même si gérer notre matériel est un peu compliqué. Il a fallu compter au kg près. A l'arrivée à Gatwick, Nico et Jean-Phi partent chercher la limousine de location et les autres veillent sur le matériel. Tout ne rentre pas ! Il faut faire deux voyages jusqu'à la salle ! Pas le choix ! On avait dit grande la limousine mais Rockbox a trop de matériel.
L'heure tourne. Nous avons rendez vous vers 16h et il est 17h. Pas d'affolement.  Matériel et musiciens se retrouvent enfin devant l'Apollo de Manchester. Mythique.
On essaie d'ouvrir les portes....rien. Y'a quelqu'un? On sonne.... il faut passer par le côté. Là, sont rangés les tour bus et les trucks du matériel. "We are Rockbox and we are the guests of Deep Purple"... lance fièrement Nico au vigile de 2m50 et 400 kgs qui garde l'entrée des coulisses. "What? ". pas au courant le vigile qui nous refuse l'entrée.
Un peu plus tard, un technicien nous permet d'accéder au backstage. Deep Purple est déjà sur scène et fait sa balance. C'est le début de la twilight zone (4ème dimension). Sally, l'assistante de Ian Gillian (le chanteur de Purple) sans qui nous ne serions sans doute pas là, nous accueille. On attend....on attend encore.
Finalement, nous obtenons une loge. Rencontre furtive avec Lothar (régisseur général) et Max (un des promoteurs, producteurs, c'est lui qui tient les comptes de la tournée). 

 

Dimanche 13/10/13

GLASGOW

lundi 14/10/13

GLASGOW OFF

Mardi 15/10/13

BIRMINGHAM

Mercredi 16/10/13

LONDON

Jeudi 17/10/13

LONDON

Vendredi 18/10/13

retour....

Conclusion et remerciements

J'ai essayé de vous faire vivre un peu de notre beau voyage au travers de ce reportage. Pardonnez ma syntaxe pas du tout calquée sur celle de Victor Hugo mais vous comprendrez peut être ce que Rockbox a vécu pendant cette tournée.
Nous restons en contact avec le management, Sally et Mr Roger Glover lui même.
 
Merci à tous et surtout, venez nous retrouver sur les routes. Keep on rockin' !
 
Olivier G
 
 
 
 
Rockbox tient à remercier toutes les personnes qui de prés ou de loin, ont contribué à faire de ce rêve fou une belle aventure.
- le public britannique
- DEEP PURPLE
- Bruce Payne (management)
- Sally Day (assistante de Ian Gillian)
- Max burnham (Promoteur, producteur)
- Lothar Strunk (régisseur général)
- Sven (ingénieur du son)
- Oliver (éclairagiste)
- Sabrina (plateau)
- Jean-René Palacio (directeur programmation Monaco)
- Maurice Suissa (manager)
- Sylvie Eyraud (réservation des vols)

 

Nous ne savons toujours rien mais finalement, quelqu'un vient nous chercher pour la balance. Le matériel prévu (les systèmes sans fil) est bien là. Nous ferons avec les retours de Deep Purple, un gros système accroché en l'air de chaque côté.... in french). Il va falloir s'habituer. Nous aurons ce soir une demi-heure pour faire nos preuves.
On planche sur le programme qui doit être des plus efficaces.
C'est l'heure du miam miam. Le catering est au sous sol et l'équipe "cuisinesque" est détendue. Les techniciens et toute une floppée de gens ayant l'air important sont là. Nous y verrons souvent Don Airey (claviers).
C'est bientôt l'heure.... Habillage, accordage, vocalisage, préparage....
Les quatre années de concerts ne seront pas de trop pour surmonter la pression, même si elle est bonne.
Les lumières s'éteignent, Rockbox monte sur scène. Le public (environ 3500 fans de Deep P) applaudit timidement.... et se demande (comme en France d'ailleurs)...." mais qu'est ce que c'est que ça?!!" (What is this?!).
A la fin du premier morceau (All day and all of the night - The Kinks), les britanniques se lâchent,.... ils applaudissent ! On y est les gars ! On enchaine avec Paranoid (Black Sabbath). Le public connait les paroles des chansons d'un bout à l'autre. Terrible ! Nous avons convaincu.
Les trente minutes sont très vites passées. On venait à peine de commencer... mais là, ça ne rigole pas avec l'organisation. Stop !
Cette soirée restera dans nos mémoires et il faut savoir que dans cette salle magique sont passés les plus grands tels David Bowie, les Stones, Black Sabbath, ....et Deep Purple bien des fois.
Nous replions le matériel. Nous pouvons maintenant assister au concert soit sur scène, soit dans la salle en buvant une bonne bière (...ou une boisson gazeuse marron).
Nous apprendrons de DP que le public anglais n'est pas des plus faciles, mais ça nous va.
Super concert de DP. Une fois terminé, une nuée de techniciens sortis de nulle part débarque sur le plateau pour démonter. L'organisation est impeccable.
Nous croisons une légende, le chanteur
Ian Gillian. Il ne nous reconnait pas bien sûr mais Sally, son assistante fait les présentations. Il nous lance un "ohhh....fantastic !"... qu'on est pas prêts d'oublier.
 
 
Bonne nuit de repos. Départ pour l'Ecosse et Glasgow. Environ quatre heures pour s'y rendre.
Arrét sur l'autoroute. Rien de particulier si ce n'est la beauté des paysages traversés.
Nous traversons Glasgow, aux banlieues plutôt industrielles. L'un de nous (que je ne nommerai pas... mais qui hurle dans un mégaphone) nous montre un haut bâtiment d'environ 10 étages : "il paraît que ce sont des cimetières.... (il réfléchit).... ou alors des appartements". Ca nous a bien fait rire (private joke).
L'hôtel est juste à coté de la salle. Nickel.
L'accent écossais ! Haaaa ! Jusqu'ici, l'anglais ne nous a pas posé de problème mais là, nous ne comprenons pas un mot de la chef sécurité. Bon, nous entrons quand même. Nous avons des loges minuscules mais pour toute l'équipe de Purple (management, promoteurs, assistants, régisseurs), c'est pareil.
Très belle salle mais plutôt adaptée au classique, menuets, sonates ou symphonies en tous genres.... Ca va envoyer là dedans. Deux bonnes nouvelles: le magnifique pass dont on est pas peu fiers et la possibilité de jouer trois quarts d'heure puisque nous avons été convainquants sur la première soirée.
Le public sera assis ce qui sera beaucoup plus difficile que la veille... mais nous avons vu pire.
Problème de justesse avec la guitare (ça change) dû au vol. Tommy, le gentil guitar tech de Steve Morse se propose de la régler. Comme il peut d'ailleurs, car les outils MusicMan (guitares de S. Morse) ne conviennent pas à la Fender. Il me donne cordes et médiators. C'est beau l'endorsement. Si quelqu'un veut des pâtes, nous c'est Panzani.... je m'égare. Au fait, nous n'avons toujours pas rencontrés Steve Morse, Roger Glover, Don Airey et Ian Paice. Après notre balance et un hf en panne, les voilà qui débarquent. Comme à Monaco, le plus avenant Roger Glover (bassiste bien sûr) vient plaisanter avec nous mais s'assure quand même que les techniciens s'occupent bien de Rockbox et que nous sommes contents du son. La classe !
Catering super comme la veille. Heureusement qu'on ne boît pas toutes les bières à notre disposition dans les loges sinon....
C'est l'heure. La salle est pleine.
Comme la veille, le public se décrispe assez vite, mais garde sa retenue légendaire tout de même. Nous "posons" un peu plus les morceaux car nous gagnons en assurance. Pour un groupe comme nous, crier "Good evening Glasgow !!! (Manchester, Birmingham, london) We are Rockbox !!!!" pour présenter la soirée,
C'EST QUELQUE CHOSE !
Bon concert de DP évidemment, même si en sortant de scène, Ian Gillian avoue que c'est difficile de jouer du rock devant des gens assis. Pourtant, ils ont dû en voir de toutes les couleurs en quarante cinq ans de carrière.
 
Nous rentrons à l'hôtel avec un petit debriefing (toujours) dans une des chambres.
Demain, journée off qui nous permettra de visiter un peu la ville. Bonne nuit.
ps: debriefing= visionnage vidéo, discussion, petit coup à boire.
Aujourd'hui, visite du centre trés animé de Glasgow. Très sympa, un peu plus typique du pays que la banlieue. Entre deux bières, nous prenons une prune car le stationnement est cher, et nous n'avons pas vu passer l'heure.
Nous profitons de la journée portes ouvertes de l'université pour s'imiscer parmi les étudiants. Elle a  inspiré les décorateurs du film Harry Potter, l'école des sorciers. Génial. Architecture incroyable.
On reprend une bière. Soirée indienne côté restau, c'est bon mais ça pique....mais c'est bon.....mais ça pique.
Fin de journée avec une bière. A la recherche d'un groupe pour écouter de la bonne musique, mais même à Glasgow, le lundi, c'est relâche.
Demain Birmingham.
Nous quittons l'Ecosse dans la matinée. Autoroute sous une pluie battante.
Certains parmi nous pensent que tous les gens du Royaume Uni ne parlent qu'Anglais, et qu'on peut dire toutes les conneries qu'on veut sans problème. En arrivant à l'hotel, montage d'une petite blagounette en s'apercevant que la receptionniste est française. L'un de nous (que je ne nommerai pas non plus.... mais qui joue de la grosse caisse) est bien sûr tombé dans le piège. Je ne me rapelle pas dans le détail, mais il a dit des mots qu'i n'aurait pas dû... :-)) 
Bref, nous partons pour la salle, enfin je devrais dire un stadium. Birmingham NIA.
Salle coupée en deux (heureusement) qui résooooooonnnnnneeeee............. C'est grand !
Cette fois, nous avons de grandes loges vu que ce sont des vestiaires. Nous aurions dû prendre la palette de boissons qui nous est réservée en photo. Nous ne mourrons pas de soif. Dans les couloirs, nous croisons des personnes ayant l'air de côtoyer DP depuis Manchester; Ils nous font de gentils compliments. C'est cool.
Balance...Ca envoie du bois, avec de la reverb ! Le matériel et les techniciens sont bons. On devrait s'en sortir.
Catering impeccable une nouvelle fois. Qui a dit qu'on mangeait mal au Royaume Uni?
Le concert doit débuter bien plus tôt ce soir. Pourquoi? Nous ne le saurons jamais. Mais nous avons joué devant une salle qui se remplit et là, ce fut assez difficile. Mais Rockbox, comme à l'habitude, fait son possible pour capter l'attention malgré certaines mauvaises conditions. Nous finissons par mettre l'ambiance à quelques morceaux de la fin. Ouf !
Ce sera aussi difficile pour Deep Purple: gens assis et beaucoup de réverbération dans la salle. En sortant, et visiblement irrité, Ian Gillian jette un "awful !!!" (affreux). Ce n'est pas toujours facile.
Peu après la fin des concerts, nous trainons dans les couloirs... et qui nous fait un petit "hello guys" ? C'est
Mr Roger Glover lui même! Charmante conversation en compagnie d'un des plus célèbres bassistes du rock et soudain, une idée lui prend, nous inviter à boire un verre de vin dans la loge qu'il partage avec Steve Morse.
"Non, les gars ! Ce n'est pas raisonnable ! On ne va pas y aller !" Tu parles qu'on ne va pas y aller! Je crois bien avoir sauté en l'air. C'est l'embellie. On passe un joyeux moment, on prend quelques photos et on boit un bon vin. Magnifique.
Nous devons juste préciser que Ian Gillian (chanteur) et Ian Paice (batteur) sont les plus difficiles à approcher, tant ils se préservent du bruit, du monde, des journalistes. Par contre, nous rencontrons souvent Don Airey (claviers), très abordable.
Nous rentrons à l'hôtel.
On en a rêvé: Deep Purple l'a fait. Ca y est! ROCKBOX live in LONDON TONIGHT !
C'est dingue !
Nous nous sommes toujours dit qu'un jour nous irions jouer en Angleterre, au coin d'une rue, sous un abri bus, dans un jardin, une cave.... mais sur scène en " invité " du légendaire DEEP PURPLE à Londres.... alors là !!!
L'hôtel est à environ 15 kms de la salle donc il faut traverser la ville. Nous récupérons les clés, visitons les chambres et direction Camden et The Roundhouse.
Nous découvrons la salle magnifique, réellement ronde. Une oeuvre d'art. Par contre, on peut oublier les loges car les seules qu'il y a sont déjà squattées par DP et son staff.
Qu'importe, on s'installe entre les dizaines de flight cases derrière la scène. Ah, j'oubliais quelquechose de primordial.... l'un d'entre nous (que je ne nommerai  pas une fois de plus, mais qui joue de la caisse claire) a lamentablement déchiré son short en jouant la veille! Malgré une réparation de fortune avec du scotch, il faut demander à la gentille habilleuse de le faire recoudre en ville. Ca tiendra ce que ça tiendra.... cad....pas.
Cette balance est un peu spéciale. Tout d'abord, j'ai l'immense honneur de pouvoir essayer le Hammond (orgue) de Don Airey. Ca décoiffe !
Puis, pendant le check des instruments, un certain Ian Paice nous écoute en bas dans la salle, puis monte à nos côtés s'installer derrière sa batterie. Nous avons bien crû au "jam" mais non.... Just listening.
Essai de l'orgue de Don Airey
Balance de Rockbox en compagnie de Ian Paice.
Petite sortie dans Camden Market, l'un des marchés typiques de Londres où l'on trouve absolument tout, ou presque, dès qu'on aime les tissus et parfums indiens, le gothique, le fer forgé, les fish and ships bien gras, les décos improbables qui grillent Valérie Damido, les babioles inutiles.....
Catering puis préparation: Rockbox est à bloc ! C'est parti pour trois quarts d'heure de rock 'n roll. L'ambiance est plus chaude encore que le premier jour à l'Apollo. Génial. Le public chante presque à notre place. Derrière la console de retour (de mon côté), je peux apercevoir Ian Gillian et Steve Morse qui nous écoutent. Guuulppp !!! Si je rate mon fa barré... Expérience incroyable.
En étant français bien sûr, nous avions l'appréhension de l'acceptation du public britannique. Nous avons comme toujours mis l'énergie et la bonne humeur nécessaires. Et cela nous a plutôt réussi.
 
Deep Purple envoie les gaz ! Ambiance survoltée. Nico et Fabien en profitent pour se cacher derrière les amplis de basse (grâce au drum tech de Ian Paice) et assistent à quelques morceaux à quelques centimètres du batteur de Deep Purple. Sous son faux air débonnaire, ça cogne sec à près de soixante dix ans. Ca laisse rêveur. Ce type a aussi joué avec le gratin du rock anglais tout de même (P M Cartney, E Clapton...).
Une très bonne soirée qui se termine par un verre dans un coin vip où nous échangeons encore quelques mots avec les invités (triés sur le volet) et les membres de DP.
Nous laissons le matériel sur place et ça c'est bien. Nous sortons faire un tour avant de se coucher.
 
Ce qui nous arrive est une chance unique dans la vie d'un groupe et nous apprécions chaque instant à sa juste valeur. Il ne reste plus qu'une soirée, un concert, et chaque seconde compte. Nous avons profité de tout.
Nous sommes partagés par l'envie de rentrer pour retrouver ceux qui nous sont chers, et le  désir d'une tournée plus longue.
 
Aussi bien les techniciens, les musiciens de DP, et même le staff (même si on ne les a vu que rarement), tout le monde a été très respectueux avec nous. Nous avons été plus ou moins livrés à nous mêmes, il faut l'avouer, mais Rockbox sachant se gérer, tout s'est magnifiquement déroulé au bout du compte.
 
On peut le dire: la rigueur et le professionalisme anglo-saxons dans la musique ne sont pas une légende. En tout cas, nous sommes bien tombés.
Nous parlementons avec un des responsables de la technique pour embarquer souba, grosse caisse et caisse claire dans un des camions de la tournée.... sinon, nous serions dans la m.... (ouise) !
Après quelques photos, direction l'hôtel à quelques kilomètres. Debriefing dans une des chambres avec
visionnage du concert, car nous avons tout enregistré. Il faut dormir...  La journée fut longue, riche en évènements et émotions.
C'est le dernier jour de la tournée. Nous nous levons assez tôt pour profiter de la City.
Au programme, Westminster, Big Ben, Trafalgar square, Soho.... enfin, tout ce qu'on pourra voir au pas de course.
Le temps nous est compté. On ne peut pas être à Londres et ne rien faire. Certains d'entre nous n'étaient jamais venus. Heureusement, l'underground nous facilite la tâche.
Nous revenons au Roundhouse vers 16 heures pour la balance. Soudain, l'un de nous (dont je tairai le nom... mais qui a une longue veste noire et un mégaphone) s'aperçoit que justement, il ne l'a plus (sa veste noire). Nous sommes à côté de Camden market et donc, rien de plus facile que d'y dénicher une remplaçante. On y trouve de tout....si on est malins.
Nous n'avons toujours pas de photo avec Ian Gillian, et ça c'est intolérable. Un véritable scandale. Rendez vous est pris grâce à son assistante Sally qui nous promet une pose avec Rockbox, juste avant leur concert. Nous y serons. Photos avec Ian Paice et Don Airey, très aimables.
Balance terminée. Nous nous dirigeons pour la dernière fois vers le catering en remerciant toute l'équipe qui a été super accueillante, sympathique et compétente. Autour de DP de toutes façons, ce sont tous des pros.
 
Nous montons sur scène et dépensons toute l'énergie possible. Le public nous le rend bien. Nous pouvons dire que ces concerts au Royaume-Uni sont une vraie réussite pour Rockbox. Cela a aussi plu à DP, et à son management qui nous a fait confiance.
 
Suite à une indiscrétion de l'équipe technique, nous apprenons que Deep Purple réfléchit sur l'éventualité de jouer "smoke on the water" sur scène avec Rockbox. La bombe est lâchée ! Nous restons donc "costumés" aprés notre passage, également pour la photo promise avec Ian Gillian. Ne languissez pas plus longtemps. Le jam ne se fera malheureusement pas, surtout pour des raisons techniques un peu compliquées. Dommage... dommage... dommage.... C'eut été de la magie pure !
Nous squattons le couloir attendant de voir une des légendes du rock. Sally arrive avec lui vers 21h, juste avant leur show. Et là, c'est incroyable. Nous voyons arriver les membres de Deep Purple un à un. Ils sont tous là pour la photo. C'est notre cadeau de fin de tournée. On ne pouvait rêver mieux. Nous les remercions chaleureusement et ils nous disent plusieurs fois: "nous nous reverrons". Qui sait?
Encore quelques mots et ce sont les "au revoir" un peu tristounets quand même de notre côté. Après leur meilleur concert du début de la tournée (on avait bien chauffé le public il faut dire), Deep Purple se retire et laisse la place au démontage du matériel conséquent.
Nous plions également le notre et allons saluer tous les gens qui nous ont aidé à faire de cette tournée un évènement réussi à 100%. Deux rentrent en voiture chargée au maximum et les trois autres en métro. Petit debriefing mais nous avons tant de choses et de souvenirs à évoquer qu'on ne le fera qu' "at home".

 

Il fallait bien vivre une bonne galère, même si elle n'est pas grave. Notre avion du matin (8h) a une heure de retard au décollage et nous ratons la correspondance à Amsterdam. Il nous faut attendre plusieurs heures avant qu'un autre avion ne nous soit assigné (20h30). Nous avons très peur pour le matériel mais finalement, il ne manquera qu'une valise retrouvée quelques jours après, et une autre détruite (heureusement pas le contenu).
C'est le retour à Toulouse, puis la maison et la joie de retrouver nos familles et amis, le devoir accompli.

 

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